Les Domaines Chandos-Penthièvre
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Domaines Chandos-Penthièvre

forum rattaché au jeu les royaumes renaissants
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrer
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 archives

Aller en bas 
AuteurMessage
kilia

kilia


Nombre de messages : 329
Date d'inscription : 16/03/2006

archives Empty
MessageSujet: archives   archives Icon_minitimeMar 26 Juin - 1:15

[RP] Le Lion et l'hermine- Piques et pis logue
Aller à la page Précédente 1, 2, 3 ... 17, 18, 19, 20, 21, 22 Suivante

Forum des Royaumes Renaissants Index du Forum -> An Ostaleri Breizh - La gargote Bretonne
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant
Auteur Message
kilia



Inscrit le: 09 Jan 2006

Posté le: Mer Juin 06, 2007 11:02 pm Sujet du message:
[Alberic/ Kilia / Kroizquin / Ketje / Gigi76 vs Deldor]

Les guerriers s'entre tuaient sous la pluie battante. Ce n'était que tintement d'armes et d'armure, hurlement d'hommes et hennissements de chevaux depuis des heures.
Kilia avait ressentit l'exaltation du combat, l'irrésistible poussée qui vous transforme et vous amène au bout de vos limites.
Mais cette fois, quand Alberic lança son épée en avant, la réalité des choses la frappa au visage. Il était blessé et risqué sa vie.
Elle mit un temps pour faire partir Savage. Elle le perdit de vu quelques secondes.
Son regard se figea sur l'épée de Deldor touchant son tendre amour.
Il tomba à terre.

Deldor lui parla mais elle ne l'écoutait pas, seule Alberic comptait.

Elle sauta de cheval.
Se précipita sur lui, et hurla:

Alberic!!!, Non pas toi!


Il avait perdu connaissance son sang se répendait.
Déjà depuis la dernière attaque il s'était affaibli et ce coup d'épée encore au même endroit avait rouvert les chairs qui étaient à vif, il se vidait de son sang.
De suite, elle prit son foulard rouge, qui lui tenait les cheveux, et l'enroula autour du bras d'Alberic, elle serra fort pour stopper l'hémorragie.

Elle le souleva, regarda autour d'elle tous se battaient, personne ne viendrait l'aider.
Alors, soigneusement elle entoura Alberic d'une sangle et le hissa sur Savage immobile.
Elle perdit quelque précieuses minutes, le temps lui était comptait.
Elle sauta sur sa monture et galopa jusqu'au camp.

Elle posa sa mains sur Alberic pour le maintenir.
Elle sentait encore la vie en lui, il ne mourrait pas, il ne pourrait pas l'abandonner ainsi.
Ses larmes l'aveuglaient, elle ne devait par perdre de temps, elle devait le mettre à l'abris mais elle avait envie de hurler de douleur.

_________________


Dernière édition par kilia le Jeu Juin 07, 2007 12:00 am; édité 2 fois
Revenir en haut


gigi76



Inscrit le: 29 Jan 2006

Posté le: Mer Juin 06, 2007 11:02 pm Sujet du message:
[Alberic/ Kilia / Kroizquin / Ketje / Gigi76 vs Deldor]

Gigi toujours aussi douée sur son cheval et avec son épée se fait embarquer par le canasson. Elle perd l'équilibre et se rattrappe tant bien que mal en plantant son épée sur Deldor. Chance inouie elle se récupère, assez fière de son exploit En son fort intérieur elle se dit : Oh putain ça faisait longtemps que j'attendais çà !!
Revenir en haut


freddy54



Inscrit le: 09 Mai 2006

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 9:52 am Sujet du message:
Freddy, Lusiana et Armaury vs Wiatt la faible

La troisième charge venait de se terminer.

Wiatt avait été laissée à terre suite à 3 vilaines blessures qu'elle avait eu lors de ce dernier combat.

Freddy ne voulait plus l'attaquer, certes elle avait blessé ses compagnons et aussi touché son armure, mais ce n'était rien comparé aux blessures qu'elle avait maintenant.

Freddy décida donc de retourner au camp voir comment la situation se présentait.

Les françois étaient quasiment décimés pendant que les bretons se faisaient soigner, mais beaucoup de bretons étaient encore valides, prêts à en découdre à nouveau.

S'il le fallait, Freddy était lui aussi prêt à en découdre, mais il préférait que les françois arrêtent le combat et s'en aillent tout en reconnaissant leur défaite. Il y avait suffisemment de blessés de part et d'autre.

Il jeta un dernier coup d'oeil à Wiatt et se dit que ce brin de femme était une bonne guérière, resister à 2 assauts et tomber au troisième face à 3 combattants n'était pas donné au premier venu.

Dame Wiatt, vous avez mon respect.

Se dit-il.

Espérons que les circonstances ne seront plus les mêmes lors d'une prochaine rencontre.

Pensa t'il.

Il partit ensuite en direction de l'infirmerie et prit des nouvelles de son groupe, ainsi que des autres combattants.
_________________

Freddy54 de Welsh, Baron de Ferel, CAC de Bretagne
Revenir en haut


KROIZQUIN



Inscrit le: 10 Sep 2006
Localisation: Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:55 am Sujet du message:
Groupe d'Albéric, de Kilia, de Kroizquin, de Ketje et de Giji76 vs Deldor …

Sous les ordres d'Albéric, le groupe chargea un troisième François, mais cette fois ils étaient tous affaibli par les blessures précédente, alors Ketje et Giji venaient les aider. Kroizquin était heureux de voir Ketje à ces cotés, ils se connaissaient bien venant du même village. Il savait qu'en tant que simple roturier, il n'avait pas beaucoup de valeur pour les François, alors il se jeta une nouvelle fois dans la bataille avec toutes la force qu'il lui restait.

Durant l'assaut, il vit Alberic tombé sous les coups du François, puis la Duchesse Kilia descendre de cheval pour lui porter secours alors que Deldor respectueux ne les attaquaient pas et s'avança pour affronter le reste de la charge.

Arrivant à sa hauteur, la hache de Kroizquin s'abat sur Deldor, mais en l'esquivant, il lui porte un violent coup d'épée sur le bouclier qui en est arraché de son bras. Sans protection, il réussi tout de même rendre les coups au François jusqu'à ce qu'une nouvelle fois, en esquivant Deldor tue le cheval d'un coup d'épée qui poursuivant sa trajectoire atteint Kroizquin sur la blessure que lui avait faite LouisHubert. il tomba lourdement, sa jambe blessée resta coincé sous le cheval mort. La chute violente lui fit perdre connaissance.
_________________


Un homme ne vaut que s'il tend à améliorer le Monde !
Revenir en haut
Revenir en haut Aller en bas
kilia

kilia


Nombre de messages : 329
Date d'inscription : 16/03/2006

archives Empty
MessageSujet: Re: archives   archives Icon_minitimeMar 26 Juin - 1:16

lusiana



Inscrit le: 08 Mar 2007
Localisation: Rennes
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 1:34 pm Sujet du message:
Soutenue par son fils, Lusiana entra dans la tente médicale du camps breton, suivant deux hommes et son mari qui amenaient le corps de la luciole.
La jeune femme attrapa une louche dans un seau d’eau, en but. Mais l’eau était âcre dans sa bouche, comme ayant un goût de terre et de métal mêlé. Elle recracha, une tache rouge et blanche souillant l’herbe sous la tente à ses pied. Un goût de sang, suave et métallique.
« - Défaites lui son armure. Toyane, apporte moi de l’eau chaude et un linge. Qu’on m’aide aussi à défaire cette camisole de fer qui m’étouffe ! »
On se précipitait autour d’elle, alors qu’à coté d’autres blessés etaient amenés.
Amaury aida son épouse à défaire son baudrier, ses gantelets et tout son attirail de combat. Elle se releva alors en boitillant.
Elle prit le linge et le trempa dans l’eau bouillante qui fumait dans le seau que son fils lui amenait. Elle s’en nettoya les mains.
« - Mon tablier là, s’il vous plaît. »
Elle allait devoir opérer la jeune Azayes. Son visage pale , entouré de blondeur souillée de sang et de terre s’étalant sur le drap presque blanc qui recouvrait la table faite de planche et de tréteaux, était reposé, inexpressif, absent.
« - Amaury, je vais avoir besoin de toi. Toyane, j’aimerais mieux que tu ailles t’occuper des chevaux. Il est des choses qui...
- Qu’il reste. Ce n’est plus un enfant. » La voix de son mari se fit claquante et sèche.
Lusiana leva les yeux vers son époux. Son regard était dur et grave.
« - Très bien. Toyane, tu vas te positionner au niveau de sa tête. » Elle prit alors une fiole d’éther. « Tu lui poses un linge sur le nez. Quand je te le dirais, s’il y a besoin, tu verseras 5 gouttes sur ce linge. Tu compteras jusqu’à cent, lentement mais pas trop, et tu recommenceras.
- Bien, Maman.
- Amaury, je vais avoir besoin de tes mains. Fais comme moi, nettoie les d’abord. »
D’un geste sec et précis, la jeune chirurgien déchira la chemise de lin qui recouvrait encore la peau de la française.
Le morceau de son épée était encore fichée dans l’épaule.
« - Amaury, prends cette dague. Et mets la pointe au feu. Quand elle sera rouge préviens moi. En attendant, il faut lui enlever cette pointe. »
Lusiana monta alors sur la table d’opération, à cheval sur le corps de l’inconsciente. A deux mains, elle prit un linge qu’elle imbiba de teinture d’alchémille copieusement avant de le plier pour en faire un gros tampon. « - Amaury ? C’est bon ?
- Elle est au feu.
- Parfait. Tu vas enlever la pointe, quand je te le dirais. Toyane, tiens lui la tête, au cas où elle sursauterait. Prêt, chéri ?
- Prêt.
- Maintenant ! »
Le chevalier rouge, devenu par la force des choses assistant chirurgien, tira de toute ses forces pour enlever la pointe de l’épée brisée. Aussitôt le sang se mit à jaillir. Lusiana se précipita, planquant à deux mains et appuyant de tout son poids le tampon sur la blessure. Comme elle l’avait prévu, la patiente eut un soubresaut.
« - Toyane, cinq gouttes, maintenant. Maintiens le tampon sur le nez, mais ne presse pas trop quand même. Où en est la lame ? »
Son époux jeta un rapide coup d’œil au brasier.
« - Pas encore. »
Lusiana ferma les yeux. Elle était elle-même blessée, mais il ne fallait pas qu’elle flanche.
« - Très bien. Je vous explique la suite. Quand la lame sera prête, tu me relaiera pour la pression sur la blessure. Toyane, tu me donneras la lame. Et quand je te le dirais, Amaury, tu ôteras le linge de la blessure. Vous avez compris ? » Le père et le fils hochèrent de la tête. « Quand je te le dirais, tu remettras le tampon en place. Je pourrais descendre et ensuite je pourrais voir comment l’intérieur de la blessure se présentera. »
une minute, peut-être deux ou trois s’écoulèrent alors encore.
« - C’est bon, Iana. C’est rouge.
- Très bien. Relaie moi. Toyane, amène-moi la lame. »
Lusiana pris alors la lame que lui tendait son fils. D’un regard, son aimé enleva le tampon de désinfectant complètement imbibé de sang. La jeune femme appliqua alors la lame incandescente sur la plaie. De la fumée se dégagea âcre, écœurante de chair brûlée, poisseuse.
Comme elle l’avait expliqué, elle descendit alors du corps de la jeune femme, pour reprendre sa place au bord de la table. Elle s’essuya le front. La douleur dans son bras manquait de la faire défaillir. Mais elle s’accrocha, luttant contre le malaise qui s’emparait de son esprit.
« - C’est parfait. Voyons voir maintenant. »
Sans mot dire, elle commença son ouvrage. Elle nettoya l’intérieur de la blessure, remis les os en place, recousit les chairs. Ses mains, ses doigts courraient précis, presque comme s’ils avaient eut une volonté propre. D’un mot elle commandait, sans quitter des yeux son travail. Les deux hommes écoutaient en silence. Amaury essuyait de temps à autre le front de son épouse.
« - Tu es brûlante. » Dit-il à un moment.
« - Je sais. Je le sens. Regarde sur la table. Il y a du vin de saule blanc sur la table. Donne m’en un verre. Et tu vas me préparer une cuillère de miel. Tu vois ces mesures ? Elles sont gravées par poids. Prend celle de cinq onces. Tu y mets de la poudre de fraxinelle. Tu mélanges avec le miel dans la cuillère. »
Le seigneur de Mallievre exécuta les ordres, prompt à aider son épouse. Alors qu’il préparait les remèdes, elle continuait de recoudre et de cautériser.
Un dernier coup d’aiguille, un dernier nœud, désinfection, baume cicatrisant, pansement, bandage. Elle en avait terminé avec la blessure à l’épaule.
Elle désinfecta encore quelques vilaines contusions.
« - Il faut la mettre sur le coté que je lui soigne la blessure à la cuisse. Elle a déjà perdu beaucoup de sang. J’espère seulement qu’ils sauront la soigner dans son camps. Personne ne mérite de mourir comme ça. Pas même elle. »
Lusiana soupira encore, au bord de l’épuisement. Elle attrapa alors une bouteille d’alcool derrière elle et en avala une bonne rasade.
« - Quoi ? Faut que je tienne ! » Rétorqua-t-elle au regard réprobateur de son époux.
« - Oh mais je ne te dis rien. Tu sais ce que tu fais.
- Allez, mettons là sur le coté. De toute manière, elle est dans le coltard, elle ne sent rien. Combien de gouttes Toyane ?
- Heu... 50 là. » Répondit le jeune homme.
« - C’est bon. Elle ne devrait pas se réveiller pour l’instant. Compte dorénavant jusqu’à 300, et ne donne que 3 gouttes.
- Bien Maman.
- A 3, on la met sur le coté. 1... 2... 3 ! » Lusiana vit alors la vilaine blessure. « Et bien mon chéri, tu ne l’as pas loupée. Elle va avoir du mal à marcher après ça. Si elle remarche... Passe moi la teinture d’alchemille là. »
Lusiana reprit alors ses gestes de chirurgien. Il fallait enlever les morceaux d’os éclatés dans la blessure, enlever les morceaux de métal. Il fallait recoudre les chairs. Lusiana ne laissait échapper de ses lèvres que quelques jurons bien sentis et des indications d’outils dont elle avait besoin.

Elle était en train de bander la cuisse de la française quand on apporta une missive à son époux alors que celui-ci était en train de se rafraîchir en s’aspergeant copieusement d’eau.
« - Monseigneur? un courrier de rennes... pour vous... »

Sans dire un mot Amaury décacheta le pli tout en remplissant de nouveau le broc. Il n'y avait que 4 mots:
Citation:

Charybde vient de mourir


Le visage tant aimé se fit alors grave soucieux et triste.
Sans mot dire, il lui montra la missive.
La jeune femme soupira.
« - Il fallait s'y attendre. » Soupira-t-elle. « Lorsque nous l'avons ramené de Laval avec Cybille, lorsque nous les avons opérés tous les deux en les murs de Vitré, ils étaient vraiment très mal en point. Ils s’étaient tant battu, avec tant d'acharnement qu'il n'a pu supporter la gravité de ses blessures. Clelia et moi étions guère optimiste quant à son état lorsque nous les avons ramenés à l'officine avant de les confier aux bons soins des moines." Elle soupira encore. " Nous n'attendions plus qu'un miracle que le Ciel ne nous a point voulu accorder. Nos prières n'ont pas ete écoutées. Mais nous devons respecter la divine volonté, et continuer de prier pour son salut. C'est une bien grande perte pour la Bretagne. Et les Enfants de la Déesse sont orphelins désormais. Nous sommes tous en deuil, tous les bretons. Que le Très Haut le garde en son Paradis." La jeune femme se signa en se remémorant les dernières fois qu'elle avait pu voir Charybde, endormis dans les limbes qui l'avaient doucement conduit vers le repos éternel.
Elle se releva.

« - Rendons Wiatt à ses compagnons. J'en ai terminé. Ils sauront continuer de la soigner. Elle est pratiquement hors de danger maintenant. Et mettons nous en route pour Rennes pour les funérailles du Capitaine. »
Elle regarda alors son mari.
« - Au fait, ça va toi ?
- ça va. Rassure toi. Je n’ai rien qui ne puisse attendre, je te promets. » Répondit-il en l’embrassant tendrement sur le front et en la serrant contre lui.
« - Mouai... Il faudra quand même que je regarde ta blessure.
- ça va, je te dis. Je n’ai pas de fièvre. Par contre toi, tu ne vas pas bien du tout.
- ça peut attendre aussi. Emmenons Wiatt dans son camp. »
Elle fit signe à deux hommes de les aider à transporter la française toujours inconsciente.

Mais alors qu’ils approchaient des lignes françaises, ils virent des cavaliers approcher à vive allure. Un seul coup d’œil leur suffit à voir que leurs intentions n’étaient pas de les inviter à la prochaine partie de croquet.
« - Attention, ça risque de chauffer. » Marmonna Amaury entre ses dents.
_________________

Fille de François et Lorenz de Dénéré.
Revenir en haut


Angeluse



Inscrit le: 22 Mar 2006
Localisation: Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 2:37 pm Sujet du message:
Sur le champs de bataille du côté Breton-Angevin

Angeluse était fière de participer à la bataille. Elle était prête à en découdre et avait bien la ferme intention de faire mordre la poussière aux françois.

Le bruit des armes qui s'entrechoquaient résonnait dans la plaine couvrant à peine le galop des chevaux martelant le sol.

Angeluse se rua sur Ann, l'arme aux poings et la rage aux lèvres.
La rencontre fut brève mais violente.
Ann frappa violemment et toucha Angeluse. Sous le choc, celle-ci chancela. Mais heureusement, le coup ne la blessa pas.
Elle en profita pour riposter de toutes ses forces et de toute sa hargne et parvint à blesser Ann...
_________________
La meilleure moitié de Ketje...
Venez nous voir au 53 rue Sans Nom à Rieux

Revenir en haut
Revenir en haut Aller en bas
kilia

kilia


Nombre de messages : 329
Date d'inscription : 16/03/2006

archives Empty
MessageSujet: Re: archives   archives Icon_minitimeMar 26 Juin - 1:17

Cuculus !



Inscrit le: 07 Sep 2006

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 2:40 pm Sujet du message:
Deux sur trois

Elderlyne...
Oui ?
Nan, rien..

Il avait passé bras sous le sien pour la soutenir, reculant épée en main, veillant à ce que les bretons fassent de même.
La clairiére à moment de stase.
Un oiseau a même osé chanter.

Le Chataigner mort, foudroyé au début de la bataille, son palefroi y est encore.
Brave bête qui vaut un demi fief à elle seule.

Il vient de soulever Elderlyne à bras le corps aprés avoir planté l'épée en terre.
Pour la jucher en selle.
Il enroule les rênes à ses poignets, il sait que même quasi morte elle guiderait monture à travers des marais.
Elle a hoquet de douleur, une blancheur sinistre d'un coup puis un petit cri de rongeur sous le choc.
Il se place en Croupe.
Sa dextre vient seconder la direction .
L'épée est remise en fourreau à chaîne , il prend sa lance à la banniére Luciolique carbonisée.
Quelle foudre!

Leger trot.
Deux cavaliers acollés, encore et toujours cette image antique et templiére des jumeaux en selles qui le fait tant rire.


Il voulait les faire obliquer vers Ann et ses servants d'armes, mais une masse bretonne sortant du bois le fait changer d'avis.


Serre les dents écuyére! Il nous manque quelqu'un!

Comme il lui a semblé, ils portent brancards..Ainsi donc, il y a noblesse chez eux?
Peu importe, il a déjà fait égorger ainsi devant le nez d'assiégés tel otage..
Accelération et bulles vermeils aux lévres de son écuyére.
A vingts foulées il abaisse la lance, à dix il éperonne,à cinq il tord le mors et frole le trio.
Pour revenir , Eldelyne est paquet inerte contre sa cuirasse.
La pointe est vers luisianna.

Pansée ou charcutée?
Comment parente des bouchers de mes amis traîte telle noblesse blessée?
Je te remercierai s'il elle vit, sinon c'est le pardon que je viendrai te donner!
Vous deux!

Il désigne Amaury et son comparse.
Portez la Dame d'Azayes à la haquenée là bas..
Et n'ayez crainte..Ma lance n'ira pas entre vos omoplates !

Ce n'est pas une fine façon de regler l'affaire, plus loin il voit les rangs bretons se recompacter et grogner.

Et il reste Ann à tirer de ce guepier.

_________________

Saint Avit, Paysac et Bessiéres.3 fiefs, une Reine et des Lucioles.Une devise: Per Aspera Ad Astra
Conseiller ducal de grands chemins
Revenir en haut


Elderlyne



Inscrit le: 29 Aoû 2006
Localisation: Dans votre chausse, le petit caillou qui vous pique le pied !
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 3:16 pm Sujet du message:
Il a le bras rude le Coucou, mais elle n'est pas en état de protester contre sa familiarité soudaine. Elle a du mal à tenir debout, et sans son bras encore solide, elle s'écroulerait à nouveau au sol.

Ils s'arrêtent. Elle tente de reprendre son souffle, sans trop se soucier d'où elle est.
De toutes façons, il veille sur elle à présent, elle n'a qu'à s'astreindre à suivre et à respirer et il fera le reste.
Rudement, il la hisse en selle, ravivant la douleur de son dos.
Ca n'est pas les bretons qui l'ont achevée, c'est un bon vieux coup de sabot, comme elle en a déjà reçu tellement dans sa carrière d'écuyère.
Vaguement nauséeuse, elle sent les rênes sous sa main, la crinière... s'accrocher. La sensation familière du crin rude l'aide à maintenir un semblant de conscience.
Une douleur fulgurante la surprend. Bousculade de son suzerain alors qu'il prend inconfortablement place à l'arrière.

Fichu sabot breton.

Le rythme du petit trot sautant est une vraie torture. Elle rêve d'un amble ample et souple pour remplacer cette petite allure. Elle a des étoiles devant les yeux, mais ses jambes tiennent bon, accoutumées depuis toujours à cet exercice, même si les étriers réglés pour les longues jambes sont inaccessibles à ses chausses.

Citation:
Serre les dents écuyére! Il nous manque quelqu'un!


Serrer les dents oui... ne jamais laisser quelqu'un derrière, c'est la règle.

La douleur se réveille de partout. L'adrénaline du combat l'abandonne, la laissant sans défense. La secousse rude d'un arrêt l'achève. Recroquevillée sur la selle, blottie contre son suzerain, elle sombre dans un moment d'inconscience bienvenue. Elle est loin la Touraine.

_________________
Première écuyère de Saint Avit. Première Luciole volante.

Revenir en haut


wiatt



Inscrit le: 15 Mai 2006
Localisation: Paris...Ville Lumière mais plongée dans la nuit...
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 4:29 pm Sujet du message:
Qu y a t il de pire qu un cauchemard ?
Quand on le vit sans la barriere illusoire du sommeil.
Et là, elle est en plein dedans Wiatt.
Des voix qui parlent de blessures, d os, de lames, diagnostiques. Odeurs familiere d ether, alchemile, feu pas loin. Son coeur s emballe, inconscient ou intuition.
Pensée evanescente, elle se dit que le patient n a pas de bol.
Qu elle n aimerait etre à sa place.
Non vraiment sincerement. Pauvre vieux!

D ailleurs on lui pique son armure là. Qui ose ? On cherche à l achever, à l etouffer rien de moins.
Panique à bord...En meme temps que le martyre commence. Mais où est Eris ? La medecin chef de l Ost qu instinctivement elle associe aux odeurs et le grand medecin...son nom lui echappe mais il etait là quand la Visconti a accouché. Où sont ils ? Et Icie ? Et Fragonnet??? Voilà elle se souvient, l illustre Fragonnet.
Oh pas longtemps, juste le temps de sentir le plaquage ferme d un truc sur son epaule qui la fait bondir.
Douleur...
Comprimée parce qu en prime Elle, entraperçue entre les cils, s assoit sur elle. On lui tient la tete, le seul endroit ou en verité elle n a pas mal!! Ils veulent l achever.
Certitude, ou lui faire avouer un truc. Salle de torture ? Je sais rien du tout!
François sauvez moi!! Eris au secours!! Les laisse pas faire, debarque avec ton sale caractere et tes pinces et renvoie les.
C est des Bretons, ils vont me charcuter.
Maman papa! Ils sont morts...Ah oui c est vrai.
Envie de pleurer là.
Delire en partance, elle respire et forcement ça agit.
Et dans les vapeurs troubles, elle voit cette lame rouge. Mais mais ?
Non! Pas question! Je ne dirai rien ! Mais vous voulez savoir quoi ?
Ca vous suffit pas de me piquer Azayes Premier ? et mon HAUME ? Et ma chemise en prime! Bande de barbares, voleurs ! JE VOUS HAIS!!!
Au secouuuuurrrs!! Mais aidez moi, ca fait super mal.
C est un peu comme se debattre dans un rouleau et le creux d un vague. Aucune chance d en rechapper sans toucher le fond, d etre ballotée sur les galets, de boire dix fois la tasse. Je veux prendre le large!! Pas le tison!
Insupportable, virer cette tortionnaire de là, l envoyer bouler.
Soubressaut violent. Mais lachez moi!
Evidement rien ne sort, tout s endort, sauvé par le mouchoir imbibé, suffoque deux trois fois et bonne nuit.
Et cela vaut mieux si on considere ce qui va suivre...

Tandis qu on cauterise, qu on recoud avec la plus grande application, Wiatt elle s egare dans une nuit noire. Sans douleur, sans bruits, sans voix, juste cette desagreable odeur qui l envahi et dont elle connait la fragrance. Impossible de savoir quoi exactement là...
Elle flotte, bien etre, qu ils fassent leur sale boulot, elle s en fiche. On lui tend les bras, elle est bien là.
Legere, sans consistance, elle se souvient de plein de choses agreables. Elle revoit le L Aragon , le Languedoc, le soleil blanc les paysages arides, les montagnes et l air pur chargé de romarins.Les oliviers et l Orb qui coule defiant la secheresse.
Ils connaissent pas ca eux non. Les chants des cigales et la douceur de vivre, la chaleur de midi implacable, l hypocras, les vins de Beziers, les chants d 'Oc.
Elle est bien, elle ignore qu on la soigne.
Elle revoit Paris, belle dame de France, ses portes, ses murailles, ses rues, son theatre, ses auberges, ses vendeurs de gauffres et d oublies.
Ses amis de tout horizons et Margency, l ecrin vert des Mots.
Elle y retournera ca oui. Et le Maine aussi pas si loin. Vive la France!

La Bretagne est belle aussi oui mais...
Elle y a perdu son pere, a ete enlevée, est revenue pour la famille et l honneur se faire echarper vive.
Elle reviendra un jour, peut etre qu alors les jours seront meilleurs, peut etre bien que tout sera different. Elle a fait ce qu elle devait et maintenant c est droit devant.
Vers l avenir si elle survit.
Mais où est Ann, et Enorig et les siens, sa famille, le Coucou et Ederlyne ?
Ils les torturent à coté peut etre ? Ils en sont capables ca oui!!
Et toi où es tu, où etes vous ?

bip bip bip bip bip bip..........................................................Coma cosmique.

Les minutes passent, des heures peut etre, au fil des souvenirs, de l inconscience cela n a plus d importance.
Elle se retrouve pansée, recousue, raccomodée avec une compétence qu elle saura reconnaitre plus tard sans doute.
Retour en Terre Françoise, la Haquenée, le charriot non parce que là cavaliere pas possible en toute coherence.
On la pose avec soin, Wiatt s en fout elle repose, juste une idée.
Retour Maison.
Arret en Tourraine, pays de la Loire.
Puis Paris.
Merci la Bretagne, Merci les Bretons!
C etait bien de vous cogner dessus et inversement.
A la prochaine!

Tata, marraine, Coucou ? Vous leur avez rien dit hein ?
Où est Azayes Premiere et mon épée ?
A Brantôme, je dois la ramener la bas....

Juste un vague bredouillement incomprehensible mais on se met en route jusqu au prochain tour...et vers Tours.
Pourvu que le chirurgien laisse de quoi l apaiser, car en toute logique Wiatt n a pas pas envie de s eveiller et il y a de quoi...
Pourvu que la Lusiana ai pensé a lui laisser des anti douleurs, oui elle a dû y penser, elle est gentille hein ?
_________________

Le silence vaut tous les dialogues de sourds.
Revenir en haut
Revenir en haut Aller en bas
kilia

kilia


Nombre de messages : 329
Date d'inscription : 16/03/2006

archives Empty
MessageSujet: Re: archives   archives Icon_minitimeMar 26 Juin - 1:18

kilia



Inscrit le: 09 Jan 2006

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:00 pm Sujet du message:
Alberic & Kilia...

Kilia déposa Alberic dans la tente des soignants.
Tous couraient de toute part.
Ils faisaient tout ce qu'ils pouvaient.
Mais Alberic semblait partir dans l'autre monde, sa respiration était faible.
Elle était désespérée, elle ne savait plus quoi faire, elle hurla, d'un coup

Il ne peut pas partir comme ça , je veux un prêtre, des sacrements, je veux...

Et s'écroula en pleur
_________________


Dernière édition par kilia le Jeu Juin 07, 2007 10:09 pm; édité 1 fois
Revenir en haut


Alberic



Inscrit le: 04 Juin 2005
Localisation: Saumur (RP) - Corée du Nord (HRP)
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:04 pm Sujet du message:
Alberic & Kilia...

Le grincement de la charrette se faisait plus pressant mais Albéric entendait des cris autour de lui, le visage de l'homme grand et maigre et cheveux longs et blancs se rapprochait, ces traits semblaient familiers à Albéric.

Albéric ressentait à nouveau sa douleur les cris aussi lui semblaient familiers.

Le visage de l'homme grand et maigre le regardait avec dédain
_________________
Deuil en la mémoire de Gigi - Duchesse d'Anjou - Honneur à celle qui a si bien porté les aspirations à la liberté de son peuple

Revenir en haut


Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:07 pm Sujet du message:
Près d'Alberic et Kilia

Le cri de Kilia avait été entendu… entre deux assauts, Gipsy avait entendu qu’on demandait un homme d’Aristote…

Il se précipita au chevet d’Alberic…

Je suis diacre, qu’y a-t-il ????

Voyant l'état d'Alberic, il continua...

Extrème onction?
_________________

Revenir en haut


Alberic



Inscrit le: 04 Juin 2005
Localisation: Saumur (RP) - Corée du Nord (HRP)
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:14 pm Sujet du message:
Alberic & Kilia...

Le visage dédaigneux de l'homme grand et maigre aux cheveux longs et blancs se détournait d'Albéric, la charrette grinçante poursuivit son chemin, elle ne s'était pas arrêtée.

Au milieu d'un halo lumineux Albéric apercevait 2 visages, un lui était familier mais l'autre en armure ne lui disait rien...

Il se souvenait de sa chute, du regard de Deldor, mais cet homme devant lui, avait un regard bon et franc d'homme de Dieu
_________________
Deuil en la mémoire de Gigi - Duchesse d'Anjou - Honneur à celle qui a si bien porté les aspirations à la liberté de son peuple


Dernière édition par Alberic le Jeu Juin 07, 2007 10:19 pm; édité 1 fois
Revenir en haut


Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:19 pm Sujet du message:
Alberic et Kilia

Gipsy s'approcha d'Alberic... le jeune Penthièvre était mal en point...

Alberic, écoute moi, je suis père aumonier, diacre, si tu préfères, je peux t'accompagner vers Aristote si tu le veux....
_________________

Revenir en haut


Alberic



Inscrit le: 04 Juin 2005
Localisation: Saumur (RP) - Corée du Nord (HRP)
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:25 pm Sujet du message:
Alberic & Kilia...

Un diacre... m'accompagner vers Aristote...

Devant les yeux d'Alberic, le visage de l'homme apparaissant doux et apaisant, de ces hommes qui savent faire passer la paix autour d'eux.

Derrière l'épaule de l'aumônier, Albéric découvrait des visages qui lui étaient connus.

Une bannière à l'hermine flottait derrière eux.

Il hurla :

NON ! NON ! KILIA ! JE NE VEUX PAS MOURIR
_________________
Deuil en la mémoire de Gigi - Duchesse d'Anjou - Honneur à celle qui a si bien porté les aspirations à la liberté de son peuple

Revenir en haut
Revenir en haut Aller en bas
kilia

kilia


Nombre de messages : 329
Date d'inscription : 16/03/2006

archives Empty
MessageSujet: Re: archives   archives Icon_minitimeMar 26 Juin - 1:19

kilia



Inscrit le: 09 Jan 2006

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:26 pm Sujet du message:
Kilia regarda L'Aumonier
Kilia regarda Alberic.
Résolument il ne pouvait pas mourir, elle ne pouvait pas penser que cela finirait ainsi.
Que tout ce qu'ils avaient vécu, allait s'arrêter là.
Impossible.
Et dans un sursaute d'espoir et d'amour pour l'homme qu'elle avait devant elle, elle lâcha:

NON! Pour un mariage!


_________________

Revenir en haut


Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:30 pm Sujet du message:
Alberic et Kilia

Gipsy écouta Kilia…

Un mariage ???? en plein champ de bataille ??? et lui, il en pense quoi?
_________________


Dernière édition par Gipsy du Porzay le Jeu Juin 07, 2007 10:35 pm; édité 1 fois
Revenir en haut


Alberic



Inscrit le: 04 Juin 2005
Localisation: Saumur (RP) - Corée du Nord (HRP)
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:34 pm Sujet du message:
Alberic & Kilia

Alberic sortait des terres sacrées des ancêtres et avait en tête ce vieux cantique

Jezuz, pegen bras ‘ve
Plijadur an ene,
Pa vez e gras Doue
Hag en e garantez

Il apercevait le doux visage baigné de larmes de celle qu'il aimait. et entendait les brides de phrases.
... mariage...

Albéric revint brutalement à lui

Nous marier, mon amour ? Tu veux que nous nous marions ? Mille fois YA !
_________________
Deuil en la mémoire de Gigi - Duchesse d'Anjou - Honneur à celle qui a si bien porté les aspirations à la liberté de son peuple

Revenir en haut


Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:40 pm Sujet du message:
Alberic et Kilia


Bon, apparemment, ils étaient consentants...

Gipsy hurla à Yudanavel et Kaerañ :

Aumoniers !!!! Un livre des vertus, vite !!!!

En attendant, il retira les lourds gantelets, et posa sa hache de bataille... Gipsy murmura une petite phrase…


Aristote, pardonne moi le sang sur mes mains, je ne suis pas digne de toi, pardonne moi, je ferai ce que tu veux….

Ce fut Kaerañ, le prévoyant, qui apporta un livre sacré qu’il conservait toujours dans son paquetage…

Prenant le livre des Vertus dans une main, Gipsy se redressa et regarda les futurs mariés



Z’avez des témoins ????
_________________


Dernière édition par Gipsy du Porzay le Jeu Juin 07, 2007 10:55 pm; édité 1 fois
Revenir en haut


pit51



Inscrit le: 01 Avr 2005

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:52 pm Sujet du message:
Appuyés l’un contre l’autre et blessés tous les deux, Evenice et lui arrivent lentement vers la tente du Triskell Rouge.
Gipsy est auprès d’Alberic et Kilia.
Ils se rendent compte tout de suite de l’état d’Alberic, livide, déjà presque parti vers le chariot de l’Ankhou.
Kilia pleure toutes les larmes de son corps.
Gipsy les regarde arriver.
_________________

Revenir en haut


Evenice06



Inscrit le: 13 Sep 2005
Localisation: Bretagne
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 10:57 pm Sujet du message:
Elle regarde le tableau et comprend tout de suite la gravité de l'état d'Alberic...
Puis son regard se porte sur Gipsy, qui a son air des jours funestes..


"Gipsy, que se passe t il? que pouvons nous faire??"
_________________

"Gwenrann, da te ma nerzh ha ma kalon"
Revenir en haut


kilia



Inscrit le: 09 Jan 2006

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:11 pm Sujet du message:
Elle regarda Evenice et Pit et leur demanda d'être leurs témoins, afin de pouvoir célébrer cette union.
Dès qu'ils eurent acquiescé, kilia se retourna vers Alberic et lui prit la main.


Nous somme prêt, on peut commencer.

Son coeur battait la chamade.
_________________

Revenir en haut


Alberic



Inscrit le: 04 Juin 2005
Localisation: Saumur (RP) - Corée du Nord (HRP)
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:12 pm Sujet du message:
Albéric se redressa en tenant la main de sa Reyne

Je suis prêt mon Amour ! Qui aurait pensé à ce lieu pour nous donner ce sacrement ?
_________________
Deuil en la mémoire de Gigi - Duchesse d'Anjou - Honneur à celle qui a si bien porté les aspirations à la liberté de son peuple
Revenir en haut Aller en bas
kilia

kilia


Nombre de messages : 329
Date d'inscription : 16/03/2006

archives Empty
MessageSujet: Re: archives   archives Icon_minitimeMar 26 Juin - 1:20

Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:17 pm Sujet du message:
Alberic et Kilia

Voyant les deux témoins choisis, Gipsy eut un sourire... on ne pouvait trouver mieux en ce moment, les Guérande étant des modèles de couple solide

Bien....
Sont ici devant nous et devant Aristote et la Famille constituée, Kilia de Chandos, duchesse d’Anjou, et Alberic de Penthièvre qui souhaitent se marier suivant les préceptes de l'église, devant leurs témoins, Evenice et Pit de Guérande.

En guise de Lectures rituelles, voici un texte tiré des discussions d'Aristote sur la Politique….

bon, c’est quelle page déjà ? ah oui...:


Citation:

§ 6. Ces deux premières associations, du maître et de l'esclave, de l'époux et de la femme, sont les bases de la famille; et Hésiode l'a fort bien dit dans ce vers: « La maison, puis la femme, et le bœuf laboureur. », car le pauvre n'a pas d'autre esclave que le bœuf. Ainsi donc l'association naturelle de tous les instants, c'est la famille; Charondas a pu dire, en parlant de ses membres, « qu'ils mangeaient à la même table»; et Epiménide de Crète, « qu'ils se chauffaient au même foyer».

§ 7. L'association première de plusieurs familles, mais formée en vue de rapports qui ne sont plus quotidiens, c'est le village, qu'on pourrait bien justement nommer une colonie naturelle de la famille; car les individus qui composent le village ont, comme s'expriment d'autres auteurs, « sucé le lait de la famille »; ce sont ses enfants et « les enfants de ses enfants ». Si les premiers États ont été soumis à des rois, et si les grandes nations le sont encore aujourd'hui, c'est que ces Etats s'étaient formés d'éléments habitués à l'autorité royale, puisque dans la famille le plus âgé est un véritable roi; et les colonies de la famille ont filialement suivi l'exemple qui leur était donné. Homère a donc pu dire: « Chacun à part gouverne en maître Ses femmes et ses fils. »




On ne pourra pas dire que vous n'êtes pas prévenus .



Voyant le marié souffrir le martyre, Gipsy continua avec les formalités .

Il est d'usage de rappeller la legibus ecclesiae, droit canon breton régissant les dispositions liées au mariage lors de la cérémonie… Car je vous signale que c'est le clergé breton qui vous marie, donc y'a des trucs un peu différent...
alors, page…. C’est bon….

Mmmmmhhhhhh, c’est parti !.


Citation:
551-1
Si le futur mari ne s’y oppose pas, les parents de la future mariée peuvent reverser la dot de leur choix à leur fille.

551-2
La mariée, ainsi que leurs enfants, prend le nom du mari.

551-3
Le sacrement du mariage ayant pour but la procréation, il ne peut être administré à des humains du même sexe, et les deux époux sont tenus d’honorer leur couche.

551-4
Les deux époux se devant de vivre ensemble, dans le soutien spirituel et matériel mutuel, les biens du couple sont gérés en commun et les dettes de chacun des deux mariés échoit également à l’autre.

551-5
Les parents ayant la responsabilité de leurs enfants, ils peuvent se voir retirer la garde de ceux-ci si l’Officialité juge que l’éducation qu’ils leur apportent ne respecte pas le présent Droit Canon Breton.





Se tournant vers les mariés, Gipsy lève un sourcil interrogatif .

C’est bon, vous avez compris ???

_________________

Revenir en haut


Alberic



Inscrit le: 04 Juin 2005
Localisation: Saumur (RP) - Corée du Nord (HRP)
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:19 pm Sujet du message:
Albéric répondit d'un sonore

Evel just ! YA !

_________________
Deuil en la mémoire de Gigi - Duchesse d'Anjou - Honneur à celle qui a si bien porté les aspirations à la liberté de son peuple


Dernière édition par Alberic le Jeu Juin 07, 2007 11:28 pm; édité 1 fois
Revenir en haut


kilia



Inscrit le: 09 Jan 2006

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:26 pm Sujet du message:
Kilia regarda alberic et dit

Oui!
_________________

Revenir en haut


Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:29 pm Sujet du message:
Et maintenant , procédons à l’échange rituel devant Aristote et la Famille Aristoélicienne réunie.

Les époux se doivent mutuellement fidélité , secours et assistance en toute circonstance et tout au long de leur vie. Ensemble vous devrez assurez la direction morale et matérielle de la famille au sein d’une vie commune et vous devrez proteger et éduquer du mieux que vous le pourrez votre progéniture. Que si quelqu'un doit s’opposer à cette union , qu’il parle maintenant, ou se taise à jamais.


Gipsy regarda sa hache, ça pouvait servir au cas où…

….
_________________

Revenir en haut


Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:32 pm Sujet du message:
Nous allons donc pouvoir passer aux choses sérieuses

Alberic, consentez vous librement à prendre pour épouse Kilia de l’aimer et de la chérir dans le bonheur et dans le malheur, de lui jurer fidélité et de la protéger, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
_________________

Revenir en haut


Alberic



Inscrit le: 04 Juin 2005
Localisation: Saumur (RP) - Corée du Nord (HRP)
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:33 pm Sujet du message:
YA !
_________________
Deuil en la mémoire de Gigi - Duchesse d'Anjou - Honneur à celle qui a si bien porté les aspirations à la liberté de son peuple
Revenir en haut Aller en bas
kilia

kilia


Nombre de messages : 329
Date d'inscription : 16/03/2006

archives Empty
MessageSujet: Re: archives   archives Icon_minitimeMar 26 Juin - 1:21

Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:35 pm Sujet du message:
Et toi, Kilia , consentez vous librement à prendre pour époux Alberic de l’aimer et de le chérir dans le bonheur et dans le malheur , de lui jurer fidélité et de le protéger , pour le meilleur et pour le pire , jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

kilia



Inscrit le: 09 Jan 2006

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:36 pm Sujet du message:
oui!
_________________

Revenir en haut


Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:39 pm Sujet du message:
Très bien, passons à la suite...

Alors, les anneaux…


....

.......

….Quelqu’un a des anneaux ???....

.........

Trouvez moi des anneaux, n’importe quoi !!!

........

Une rondelle de métal un minimum précieux…

Un jeune écuyer, sans doute plus futé que les autres, grimpa à une bannière bretonne, la décrocha, et retira deux œillets d’or de la bannière à hermines… Puis il les tend à Gipsy.

Parfait ! On ne pouvait trouver mieux comme symbole de votre union, sous l’œil bienveillant du Duché Breton.


Gipsy prend les « anneaux », les bénit en les aspergeant d’eau bénite (dans laquelle il avait versé discrètement une larme de chouchenn) et les tends aux mariés


Répétez après moi
Citation:

Je t'offre cet anneau, gage de notre amour et de notre engagement envers Dieu et la famille aristotélicienne.

_________________

Revenir en haut


Alberic



Inscrit le: 04 Juin 2005
Localisation: Saumur (RP) - Corée du Nord (HRP)
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:42 pm Sujet du message:
Kilia, je t'offre cet anneau, gage de notre amour et de notre engagement envers Dieu et la famille aristotélicienne.

passe l'anneau au doigt de Kilia
_________________
Deuil en la mémoire de Gigi - Duchesse d'Anjou - Honneur à celle qui a si bien porté les aspirations à la liberté de son peuple

Revenir en haut


Cuculus !



Inscrit le: 07 Sep 2006

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:44 pm Sujet du message:
3 cavaliers et deux chevaux, un seul monté

La haquenée, jument docile prisée par les dame que savent si bien élevés les Bretons(véridique) tire un fardeau de fortune ou repose la Dame d'Azaye.
La terre humide épargne le gros des chocs, et le chuintement épargne les gemissements et rêves délirants aux oreilles de ceux qui la ménent.

Un Coucou en armure de guingois, mais pas tant que ça, empoigant lance d'une main et écuyére devant lui en selle du bras restant.
Autant dire que c'est de l'amble, du pas mesuré pour pareil cortége.

Il on à peines quelques poignées de foulées pour atteindre le lieu ou l'autre segment Français reçus le dur heurt des adversaires.
Lances cassées, écus en éclis, mottes de terre et traçes de pas d'armes intrépides.
Un fort parti armé est assemblé là.
Entre eux et l'au dela..Leur Royaume.

La dame à genoux, fait qu'il n'avait pas noté dans le fort des assauts, mais aussi ses proches, portent couleurs de l'Anjou.

La Duchesse?
Il ne connaissais pas son visage, mais connais l'heraldique des ennemis séculaires de la Touraine.
Et la, encore ici, seigneuries et baronnies des Penthiévres.

Elle est prés d'un homme à terre.
Autours ils ont des têtes d'enterrement.

Que fait ce chevalier bible en main.?
Extréme onction?
Une célébration?

Le palefroi tourne à l'instinct.
Vient souffler du naseau non loin d'un porteur de hache.
Etrange clairiére.
Le Coucou redresse contre lui tant bien que mal son écuyére en errance .
Il est saisit.
Un mariage.

Un zeste moqueur lui fait dire que ces durs bretons ont même mis en armure leurs curetons pour affronter une dizaine de nobles de france.
Reniflement involontaire.
Cliquetis du mors.
A cet instant personne ne prend garde à lui et sa compagnie mal en point.
Si ce n'est le vent qui décide faire claquer doucement le banneret des Lucioles et de Touraine de sa lance droite.

Il écoute, vide d'esprit, la cérémonie et son souffle sous le heaume "crapaud".

Drôle de clairiére.


Chut mon élderlyne..Tu devins Ecuyére devant Fougére, eux mariés devant nos folies françaises! ...Chut!Entend ce qui vient.
_________________

Saint Avit, Paysac et Bessiéres.3 fiefs, une Reine et des Lucioles.Une devise: Per Aspera Ad Astra
Conseiller ducal de grands chemins
Revenir en haut


kilia



Inscrit le: 09 Jan 2006

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:46 pm Sujet du message:
Elle regarda alors ses mains rouges du sang d'Alberic et de terre.


Alberic, je t'offre cet anneau, gage de notre amour et de notre engagement envers Dieu et la famille aristotélicienne.
Revenir en haut Aller en bas
kilia

kilia


Nombre de messages : 329
Date d'inscription : 16/03/2006

archives Empty
MessageSujet: Re: archives   archives Icon_minitimeMar 26 Juin - 1:22

Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:50 pm Sujet du message:
Près d'Alberic et Kilia

Ayant reçu les consentements, Gipsy trace avec ses mains un antique symbole de bénédiction avec le liquide divin sur les fronts des mariés.

Qu'il soit maintenant porté à la connaissance de tous que Alberic et Kilia sont unis par les liens sacrés du mariage. Qu'ils soient considérés comme un seul coeur et une seule âme et qu'ils nous vivent heureux tant qu’Aristote leur permet.

Puis se tournant, vers les Guérande, le diacre militaire les fait s'approcher, les présente aux jeunes mariés

A ce jour, que vos témoins soient garants de votre union…
Pit, Evenice, avez-vous quelque chose à ajouter sur cette union ?

_________________

Revenir en haut


pit51



Inscrit le: 01 Avr 2005

Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:54 pm Sujet du message:
Grimace de douleur, sa blessure lui fait horriblement mal, mais parvient à articuler .

Nooonnn...je leur sou..haite...tout ..le..bonh..heur..du ...mon..de...
_________________

Revenir en haut


Evenice06



Inscrit le: 13 Sep 2005
Localisation: Bretagne
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:56 pm Sujet du message:
Voit son époux devenir blanc comme un linge, elle le soutient autant qu'elle peut et dit rapidement..

"Je n'ai rien de plus à ajouter que mon Pit..Qu'ils soient aussi heureux que nous le sommes tous deux tout au long de leur vie...."
_________________

"Gwenrann, da te ma nerzh ha ma kalon"
Revenir en haut


Gipsy du Porzay



Inscrit le: 28 Jan 2006
Localisation: Bourgade de Rieux
Posté le: Jeu Juin 07, 2007 11:59 pm Sujet du message:
Bon, très bien, merci...

Par les pouvoirs qui me sont conférés et en vertu des dispositions du droit canon régissant l'église aristotélicienne, par les dispositions de la legibus ecclesiae bretonne régissant les sacrements, je vous déclare mari et femme.

Vous pouvez vous embrasser en toute dignité.

Evenice, Pit, je n’ai pas de registre sous la main, en tant que témoins, vous êtes la mémoire de cet évènement, conservez la tant que vous pourrez…





Voila voila... c'est fini, je peux repartir, j'ai des têtes à trancher, moi... Oups, pardon Aristote...



Gipsy récupère sa hache, la met sur son épaule... et repart en sifflant...

Tout de même, marier une duchesse sur un champ de bataille, j'aurais tout fait...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





archives Empty
MessageSujet: Re: archives   archives Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
archives
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Domaines Chandos-Penthièvre :: "Chasteau-En-Anjou" :: L'ouverture du château-
Sauter vers: