Les Domaines Chandos-Penthièvre
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Domaines Chandos-Penthièvre

forum rattaché au jeu les royaumes renaissants
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrer
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 Histoire famille Chandos

Aller en bas 
AuteurMessage
kilia

kilia


Nombre de messages : 329
Date d'inscription : 16/03/2006

Histoire famille Chandos Empty
MessageSujet: Histoire famille Chandos   Histoire famille Chandos Icon_minitimeMer 23 Nov - 0:11

Citation :
L'histoire de la famille
Voici la famille de Chandos, chevalier décédé des suites de ses blessures après avoir mener un courageux combat. A sa mort, il laissa une veuve et sept orphelins qu'il n'a pu prendre le temps de reconnaitre. La pauvre femme ne put élever seule ses enfants, elle ne garda que son premier né car c'était un garçon. Elle abandonna ses filles à des voisins ou des gens de passages.
Après de longues années, tous les enfants se retrouvèrent par hasard et décidèrent d'avoir un endroit où ils pourraient se retrouver de temps en temps.
Dans ce manoir, vivent Pasoah, le chef de famille , Kilia et son petit garçon Tithieu, verty, Leviana, patity et sa jumelle Melunille et enfin Loraline...
Ils sont heureux d'accueillir dans ce lieu de vie, tous leurs amis ...

Patity
Citation :
Bon il serai temps que notre famille soit reconnue au niveau de l'hérauderie aussi il nous faut un blason, comprenant notre écus et notre devise... Ceci n'est qu'une suggestion... L'écus est celui de John Chandos (le vrai) et la devise est de Levi, les meubles (animaux) sont choix de Tithieu qui va expliquer ce que cela représnte...
Il peut être refait sans soucis ....
Histoire famille Chandos Devise4cu2

Edit: nouvelle Police plus dans l'époque
http://domainedeschandos.easyforumpro.com/t112-le-blason-et-l-ecu-de-la-famille

Tithieu a écrit:
Tithieu venait de recevoir un courrier provenant de Rome,en effet là bas un Moine archiviste avait réalisé pour lui quelques recherches au propos de l'histoire familiale des Chandos.
Il entreprit de lire les longs mais fort interressant parchemins qui traitaient de l'histoire mêlée des familles Chandos et Montforts qui étaient sur le point de signer une alliance de la plus haute importance.


Citation :
C'est dans la paroisse de Brech que se donna, entre Charles de Blois et le comte de Montfort, la fameuse bataille d'Auray, dont j'ai parlé à l'article de cette ville. (Voy. Auray. ) Ces deux princes, voulant terminer par une action décisive leurs différents et les maux de la Bretagne, résolurent de ne pas échapper l'occasion qui s'en présentait. Leurs armées étaient aguerries et commandées par des chefs habiles. Monfort avait Chandos; Charles de Blois avait du Guesclin; tous deux vaillants, intrépides, grands capitaines et célèbres par mille hauts faits, tous deux l'appui et la gloire de leur parti : du Guesclin, l'honneur de la Bretagne, le héros et le défenseur de la France; Chandos, le protecteur de Montfort, qui lui dut en quelque sorte la couronne. Ce fut le 29 septembre 1364, fête de saint Michel, que se décida cette fameuse querelle qui depuis si longtemps agitait la Bretagne. Du Guesclin, général en chef de l'armée de Charles, la partagea en trois corps, chacun de mille hommes d'armes, avec une arrière-garde. Il se réserva le commandement du premier, composé de ses vaillants compagnons d'armes, Normands et Bretons, et donna le commandement du second au comte d'Auxerre et au Bègue de Vilaines; le troisième, composé de tous les seigneurs bretons, était commandé par Charles de Blois en personne, et l'arrière-garde par les sires de Rieux et de Tournemine, les barons de Retz et du Pont. L'armée du comte de Montfort, aussi partagée en trois corps, chacun de cinq cents hommes d'armes et de quatre cents archers, avec une arrière-garde, était commandée par Jean Chandos, qui mit le premier corps aux ordres de Robert Knolles, de Gautier Huet, Anglais, et de Richard Brûlé, Breton ; le second fut confié à Olivier de Clisson, au sieur de Keraer, Bretons, et à Mathieu de Gournay, Anglais; le troisième était réservé pour le prince, que Chandos ne voulait pas quitter. Hue de Caurelée fut chargé de l'arrière-garde, avec ordre de ne pas quitter son poste qu'il d'en eût exprès avis du général. Le combat allait commencer , lorsque le comte de Mont-fort manda à Charles de Blois que, par respect pour le saint jour du dimanche, qui arrivait ce jour-là, il serait à propos de remettre la bataille au lendemain; mais on répondit qu'il n'y avait plus à différer, et qu'il fallait combattre. Aussitôt on se met de part et d'autre en prières, et on se prépare au carnage par des dévotions. Ces premiers devoirs remplis, Charles de Blois, couvert d'un riche manteau fourré d'hermines, et le comte de Montfort, appellent, chacun de leur côté, leurs capitaines, les embrassent, les exhortent à bien faire et leur montrent l'ennemi. Au même instant les bannières se déploient, les trompettes sonnent et le combat commence. On voyait dans les deux armées les mêmes drapeaux, les mômes armes, les mêmes enseignes; et on avait de part et d'autre le même cri de ralliement, qui était, Bretagne, Malo, au riche duc. On rapporte qu'en ce moment, un lévrier du comte de Blois, qui ne le quittait jamais, passa dans l'armée ennemie, et courut au comte de Montfort, qu'il caressa, tout à cheval qu'il était, en se dressant sur ses pattes de derrière. Ce prince demanda à qui ce chien appartenait : on le reconnut à son collier aux armes de Bretagne; et on lui répondit que c'était le lévrier du comte de Blois qui venait le saluer duc de Bretagne. — L'attaque fut des plus vives et des plus sanglantes : les chevaliers des deux partis, animés par la présence et le courage de leurs chefs, donnèrent des preuves de la plus grande valeur. Olivier de Clisson, armé d'une hache, ouvrait les rangs ennemis, et renversait tout ce qui s'opposait à son passage. Au milieu du carnage, on lui creva un œil d'un coup de dague : cette blessure, loin de ralentir ses efforts, ranima son courage, et l'enflamma d'une telle fureur, qu'il se jeta au milieu des ennemis, et les enfonça. Bertrand du Guesclin avait pour armes un lourd marteau d'acier, avec lequel il frappait de toutes ses forces, en criant Notre-Dame, et assommait tous ceux qui se trouvaient à portée. Un gros des ennemis, l'ayant aperçu, se jeta sur lui, l'environna et le renversa; mais ses compagnons, témoins du danger qu'il courait, vinrent à son secours et le dégagèrent.
En ce moment, un des chevaliers du comte de Montfort, qui avait pris l'habit et les armes de ce prince, attaqua du Guesclin avec une vivacité étonnante, en criant, Bretagne, où es-tu? Charles de Blois, croyant que c'était le comte de Montfort, courut à lui, et, soutenu des siens, il le coucha sur la poussière, en criant à sou tour : Bretagne, or est mort icelui de Montfort, par qui j'ai été ainsi grevé. Mais quelle fut sa surprise, lorsque le vrai comte de Montfort se présenta devant lui, et continua de combattre avec le plus grand courage! — Jusque là, le comte de Blois avait eu l'avantage, et la victoire était sur le point de se décider en sa faveur, lorsque le comte de Montfort fit vœu de fonder à Rennes une communauté en l'honneur de la Sainte-Vierge (voy. Rennes), et ordonna à son corps de réserve, commandé par Caurelée, capitaine anglais, d'aller prendre à dos l'armée de Charles. Cette attaque imprévue causa le plus grand désordre dans l'armée de ce prince, sa bannière fut abattue, lui-même fait prisonnier, et presque aussitôt tué par un Anglais, qui lui donna dans la bouche un coup d'épée ou de dague qui lui traversa la tète : il tomba du coup, et n'eut le temps que de prononcer ha, ha, Domine Deus! et il expira. Frère Geoffroy Rabin , religieux dominicain de Nantes, qui se trouva auprès de lui dans le moment où il reçut le coup, l'exhorta à penser à Dieu. Du Guesclin n'eut pas plutôt appris cette funeste catastrophe, que, n'écoutant plus que son désespoir, il se jeta au milieu des ennemis, résolu de vendre chèrement sa vie et de ne pas survivre à son prince; mais, après plusieurs blessures, se trouvant sans armes et accablé de fatigues, il se rendit à Chandos. Alors personne ne soutint plus, tout fut défait, et le comte de Montfort remporta une victoire complète.

Tithieu a écrit:
Citation :
La fleur de la noblesse bretonne périt dans cette journée. Tous ceux des chevaliers bretons qui tenaient pour Charles furent tués à ses côtés, ou faits prisonniers. Le comte de Montfort y perdit peu de monde, si nous en croyons les historiens; mais, si l'on fait attention à l'acharnement des deux partis, à la manière de combattre alors en usage, et à la valeur des troupes, on sera persuadé que cette victoire doit avoir coûté cher au vainqueur. Après la bataille, on fit chercher le corps de Charles, qui fut trouvé parmi les morts, dans l'endroit où il avait été si lâchement tué par ce soldat anglais. Ceux qui le dépouillèrent lui trouvèrent un cilice de crin blanc, qu'ils jetèrent avec mépris; mais le religieux dominicain qui avait recueilli ses dernières paroles se saisit de cette précieuse dépouille. Le comte de Montfort, informé de l'endroit où était son corps, y vint ; et , après avoir fait lever le bouclier qui le couvrait, il lui adressa ces paroles en versant des larmes : « Ah ! mon » cousin , vous avez causé bien des maux à la Bretagne; Dieu vous le pardonne. » Son corps fut transporté à Auray, et de là à Guingamp, où on lui fit faire des funérailles magnifiques. — Ainsi mourut Charles, comte de Blois, époux de Jeanne-la-Boiteuse, née duchesse de Bretagne. La fortune, qui le traita si mal, ne lui a point enlevé les suffrages de la postérité. Ses talents, ses vertus, sa bonté, et peut-être ses malheurs, le feront vivre à jamais dans la mémoire des hommes , qui ne pourront s'empêcher de s'attendrir sur son sort et de donner des louanges à sa cendre. — Les historiens rapportent que le soldat qui l'avait tué, après s'être vanté publiquement d'une action si lâche, devint fou et furieux, et qu'on fut obligé de le lier. On le conduisit, pour le guérir, à Guingamp, où, après avoir fait amende honorable sur le tombeau du comte, il fut délivré de sa folie et de sa fureur. Les mêmes écrivains nous apprennent qu'il s'opéra plusieurs autres miracles sur son tombeau, et que ces miracles firent tant de bruit en Bretagne et en France, que Jeanne de Bretagne , comtesse de Penthièvre, épouse de ce prince infortuné; Jean et Gui de Châtillon, leurs enfants; Louis, comte d'Anjou, et son épouse, écrivirent au pape Urbain V , pour le faire canoniser; que le Saint-Père adressa à ce sujet, le 17 août 1368, une commission apostolique à Louis, évêque de Bayeux; à Gérard, depuis abbé de Marmoutier; et à Jean, abbé de Saint-Aubin-d'Angers, qui les chargeait de s'informer et de rendre compte au Saint-Siège des miracles qui se faisaient au tombeau de Charles, comte de Blois. Mais le comte de Montfort s'y opposa, dans la crainte que le nom de Saint, donné à son rival, ne le rendît odieux.-—La mort de ce prince mit fin à une guerre qui durait depuis vingt-deux à vingt-trois ans, qui avait ruiné la plupart des villes de cette province, détruit l'agriculture, anéanti le commerce, et fait péril-plus de deux cent mille hommes.

Voilà ce que les historiens nous apprennent de cette fameuse journée; mais ce dont ils ne parlent point, et ce que le terrain que nous avons sous les yeux nous permet de faire, c'est d'indiquer ici les fautes commises par le vaincu. Elles prouveront que l'on ne peut pas perdre d'une plus grande gaîté de cœur une bataille décisive, et qu'enfin cette bataille célèbre ne fut exactement qu'une affaire de poste, dans laquelle la longue, expérience et la prudence de Jean Chandos et de ses compagnons triomphèrent de la valeur inconsidérée, de la force, du nombre et de l'impétuosité de Bertrand du Guesclin et des autres braves chevaliers français et bretons; car les deux princes pour lesquels on se battait n'agirent qu'en sous-ordre dans cette journée.

Nous avons dit que Charles de Blois, venant au secours du château d'Auray, campa son armée à environ une lieue au-dessus et sur la rive droite du Morbihan , tandis que le château était sur la rive gauche, et que Jean de Montfort l'assiégeait par derrière. Ce bras de mer coule, dans presque toute sa longueur, entre deux montagnes très-élevées et assez raides, surtout du côté d'Auray. La première faute qu'il fit fut donc, en sortant de Lanvaux, de prendre, pour venir à Auray, une route qui, en arrivant sur le champ de bataille, mettait entre lui et son ennemi un bras de mer large de plus de vingt toises, au-delà duquel était un marais plus large encore, et enfin une montagne escarpée, couverte de bois, coupée par des ravins, et couronnée par une plaine occupée par l'ennemi. Il eût évité ce désavantage, si, au lieu de suivre le chemin de Plumargat et Pluneret, comme il le fit, il eût pris celui de Pluvigner et de Brech, qui n'est pas d'une demi-lieue plus long, et qui l'eût conduit, par un pays uni et découvert, dans la plaine d'Auray. Alors, combattant à terrain égal, tenant son ennemi resserré entre lui et le château, ayant trois fois plus de monde, il y avait dix contre un à parier pour lui. La seconde faute fut de rester pendant quinze à seize heures au lieu où son imprudence l'avait conduit, occupé à écouter des propositions d'accommodement pour n'en accepter aucune. Ses généraux durent s'apercevoir de sa fâcheuse situation ; ils auraient pu y remédier de bonne heure, et tenter de passer le bras de mer à une demi-lieue au-dessus, où il n'est plus qu'un ruisseau. La supériorité de son armée lui permettait d'en détacher quinze cents lances pour exécuter cette manœuvre, sans s'affaiblir, puisque, dans la position où il était, combattre avec quinze cents lances ou quatre mille était égal pour lui. Alors il serait arrivé de trois choses l'une : ou Montfort se serait opposé avec toute son armée à ce passage, ou il y eût seulement employé an détachement, ou il n'eût point du tout quitté "son camp; niais son armée était trop faible, et Chandos trop prudent pour la diviser et risquer de perdre, en cherchant deux champs de bataille, tout l'avantage que lui donnait sa position. Il est donc à présumer qu'il eût attendu qu'on vînt l'attaquer. Alors les quinze cents lances eussent passé sans obstacle; et, en prenant Montfort parle revers, eussent opéré, à armes égales, une diversion qui eût facilité à Charles le passage avec le gros de l'armée. Enfin la troisième faute, et la moins pardonnable sans contredit, fut de passer le bras de mer, de traverser le marais et de gravir la montagne en présence d'un ennemi habile qui l'attendait là. Les vaillants chevaliers bretons et français qui combattirent avec lui, et qui se fièrent peut-être comme lui sur leur bravoure et sur leur nombre, éprouvèrent que la valeur la plus intrépide ne suffit pas pour gagner des batailles. Ils payèrent presque tous leur présomption de leur vie ou de leur liberté; mais ils luttèrent long-temps contre la bravoure réfléchie de l'Anglais et contre les obstacles que la nature leur opposait. Aujourd'hui, dans une pareille position, Charles eût été détruit avant de sortir de son camp. Ce prince infortuné fut d'abord fait prisonnier, et ensuite poignardé par un soldat de la garde qu'on lui avait donnée. L'abbé des Fontaines a écrit que les principaux officiers des deux armées, ennuyés d'une guerre intestine qui les ruinait, étaient convenus entre eux de sacrifier celui des deux concurrents auquel la fortune serait contraire dans cette journée, et que l'assassinat de Charles fut une suite de cette convention. Mais où se tint le conseil de guerre qui prononça une sentence aussi étrange ? comment les chefs , séparés par un bras de mer, se rassemblèrent-ils pour délibérer sur cette matière ? C'est ce que l'abbé des Fontaines ne nous dit pas. Cette assertion nous paraît bien gratuite et tout à fait contradictoire avec les mœurs et l'esprit de ce temps-là. Il est vrai que Charles, vaincu et prisonnier, fut assassiné contre tout droit des gens et de la guerre; mais c'est au milieu d'une garde et par un simple soldat anglais.— On pourrait conjecturer que sa confiance dans le nombre et la valeur de ses chevaliers le perdit de toute manière; mais cette confiance ne le rendit point barbare, comme quelques-uns ont voulu le faire entendre. On a dit qu'il se croyait si sûr de la victoire qu'il publia, avant la bataille, qu'il ferait pendre tous les prisonniers qui lui tomberaient entre les mains. Ce n'est point la vérité qui a dicté celte assertion : c'est une calomnie atroce. Il suffit de lire l'histoire de ce prince, pour juger qu'il était incapable de se livrer à cet excès d'inhumanité. Il avait l'âme trop belle pour en concevoir même l'idée. On ajoute que le soldat qui l'égorgea put regarder cette action comme de justes représailles. C'est ce qu'on ne peut point encore avancer. En accordant même que Charles eût fait publier qu'il ferait essuyer aux prisonniers l'affreux tourment qu'on suppose, il ne serait pas vrai de dire que le soldat avait le droit de l'en punir en l'immolant, à moins de supposer aussi que ce soldat avait des ordres secrets de son général ou plutôt de Montfort ; car le général anglais , qui n'était qu'en qualité d'auxiliaire , n'avait aucun droit sur la vie du prince breton. Peut-on même dire que Montfort pouvait légitimement ordonner la mort de son rival, en conséquence des menaces de ce dernier, ou par quelque autre motif que ce fut ?


Tithieu a écrit:
Citation :
Nous nous sommes un peu étendu sur cet événement, parce que c'est un des plus intéressants de notre histoire. D'ailleurs il nous a paru susceptible d'une discussion que nous n'avons vue nulle part (1).

Montfort, devenu duc de Bretagne sous le nom de Jean IV, surnommé le Conquérant par la victoire qu'il venait de remporter, fonda, le 5 février 1382, en l'honneur de saint Michel, dans l'endroit où s'était livré le combat, une chapelle desservie par huit chapelains, pour implorer la miséricorde de Dieu en faveur de ceux qui y avaient perdu la vie. Il donna à ces prêtres une rente de 600 livres, à prendre sur les recettes de Lanvaux, d'Auray et de Vannes, et leur céda la châtellenie de Lanvaux, à l'exception du parc et de la pêche de l'étang, qu'il se réserva avec quelques autres droits. Cette chapelle fut nommée la Chapelle de Saint-Michel-du-Champ, et destinée pour la tenue des assemblées de l'ordre de l'Hermine, que ce prince institua aux États qui se tinrent cette môme année à Rennes. Les chevaliers de cet ordre étaient reçus par le duc, entre les mains duquel ils prêtaient serment, et portaient au cou un collier composé de deux chaînes d'or attachées par les deux bouts à deux couronnes ducales, dans lesquelles était renfermée une hermine passante. Une de ces couronnes pendait sur la poitrine, et l'autre était sur le cou. Chaque chaîne avait quatre fermoirs, sur chacun desquels était une hermine , avec cette inscription sur un rouleau : A MA VIE. Tous les chevaliers étaient tenus de se trouver, le jour de la fête de Saint-Michel, dans la chapelle de ce nom , où le-duc ne manquait pas de se rendre. Là, chacun faisait célébrer un certain nombre de messes pour le repos de l'âme de ses parents ; et les héritiers des chevaliers de cet ordre, qui étaient morts, étaient obligés de porter aux doyen et chapelains de Saint-Michel leurs colliers, pour être employés en calices, ornements et autres bonnes œuvres. Le 25 février 1396, le duc Jean ratifia, à Ploërmel, la fondation de la chapelle de Saint-Michel-du-Champ. Jean V, fils et successeur de Jean IV, ayant été informé que les colliers de plusieurs chevaliers morts de l'ordre de l'Hermine n'avaient point été remis aux doyen et chapelains de Saint-Michel, fit une ordonnance datée de son château d'Auray, le 25 novembre 1437, qui enjoignait à ses procureurs-généraux et autres ses officiers d'agir avec vigueur contre ceux qui auraient gardé lesdits colliers, et de les faire restituer ; et, en cas de refus de la part des contrevenants, de les ajourner devant lui, en son conseil, pour être poursuivis par les voies de droit."

Revenir en haut Aller en bas
 
Histoire famille Chandos
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Domaines Chandos-Penthièvre :: "Chasteau-En-Anjou" :: L'ouverture du château-
Sauter vers: