Après avoir lâchée prise à la sortie de l'église, bien difficilement elle avait réussit à reprendre le masque figé qu'elle avait revêtue depuis quelques jours. Elle se sentait vide, comme si à jamais elle avait perdu quelques chose à l'intérieur d'elle même. Ce n'était pas l'hiver mais elle avait froid. Ce n'était pas l'hiver mais elle était dans la pénombre. Le soleil s’était voilé, les nuages semblaient avoir pris sa place. Les visages autour d’elle ne ressemblaient plus à rien. A chaque centimètre de corde qui laissait descendre celui avec qui elle avait tant vécu de bonheur, à chaque centimètre de corde qui glissait entre les mains des quartes hommes tout en elle se broyait, des larmes silencieuses coulaient sur ses joues. Mais cette fois elle n’en avait plus rien à faire des autres, de leur regard, de ce qu’ils allaient dire. Elle l’avait perdu. Son sourire, ses yeux, sa voix jamais plus ne la ferait vibrer. Leurs rires plus jamais ne raisonneraient. Elle savait au fond elle le pourquoi des choses, ses épaules s’affaissèrent doucement. Et quand elle pu passer devant lui, pour lui dire au revoir, on aurait pu penser qu’elle avait pris dix ans de plus.
Pardonne moi mon amour, pardonne moi ne n’avoir pas su te retenir, pardonne moi de t’avoir fait souffrir, pardonne moi de ne pas t’avoir assez dit que je t’aimais, pardonne moi de ne pas êtes venue, je sais que tu m’attendais… Laisse moi encore un peu de temps je te promets que bientôt je te rejoindrais.